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Restauration et aménagement de 64 logements dans le pavillon les Tamaris de l’ancien Sanatorium d’Aincourt (Immeuble Inscrit M.H.)

Localisation : 

Sanatorium d’Aincourt 
95510 Aincourt 

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Contractant général :  

François 1er Rénovation 
156, boulevard Hausmann 
75008 Paris 

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Maître d'œuvre : 

Architecte 

Arch-R

Paysagiste

Paludes

Bureau d'études techniques Structure / Fluides

HP Ingénierie

Montant des travaux :

Confidentiel

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Surface concernée :

3 300   m² 

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Type de mission :

Partielle

 

Calendrier de l'opération :

Etudes : 2019-2020 
Travaux : 2021-2022

Achevé en 1933, le projet des architectes Decaux et Crevel pour le sanatorium d’Aincourt est l’une des rares architectures hospitalières dite « à gradins » de tendance moderniste en France et il comprend trois pavillons de malades, destinés aux hommes, aux femmes et aux enfants (ce dernier demeure aujourd’hui les services du Centre hospitalier du Vexin).  
Les trois bâtiments, orientés au Sud-Est, offrent tous le même plan : un long corps central comprenant les chambres et le couloir de circulation, flanqué d'un bâtiment à chaque extrémité que relie une galerie courbe. Les pavillons possèdent trois niveaux de chambres disposés en gradins qui ouvrent sur une galerie de cure, couverts d'un toit-terrasse. L'ensemble est bâti en béton armé, recouvert de crépi d'origine. Un décor de "granito" a été utilisé pour l'ensemble des sols.

Le bâtiment des femmes et celui des hommes (actuellement dit « des Tamaris »), sont à l’état d’abandon depuis plus de 15 ans, faute d’affectation.

L’activité première du site déclina en effet à partir des années 1950. C’est cependant autant l’intérêt et la qualité architecturale de l’immeuble que la notion de lieu de mémoire, rappelant l’épisode douloureux de la dernière guerre et l’utilisation du sanatorium en camp de déportation, qui justifièrent la protection de l’immeuble en 1999, par une inscription sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.  

Le pavillon des Tamaris fait aujourd’hui l’objet d’une proposition de réaffectation, étudiée par non soins, qui amènera à la restauration du bâtiment avec l’aménagement de 64 logements et à l’intégration d’un projet paysager, dans le respect d’une conservation patrimoniale raisonnée qui prévoie une attention particulière aux principes de circulations du bâtiment, aux matériaux et aux nombreux détails constructifs.     

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